L’histoire de la Série 3

La 6e génération de BMW série 3 est arrivée depuis peu et, depuis son lancement, reste toujours fascinante. Eh oui, presque 40 ans d’existence, il est donc temps de faire un petit récapitulatif.

Tout a commencé en 1975 avec un puissant 4 cylindres en ligne (E21)

Cette année là, BMW a bouleversé le marché automobile avec le lancement de sa Série 3 (remplaçant la 2002): les modèles 316, 318, 320 et 320i offraient une puissance et dynamique impressionnante. Le moteur à injection de la 320i développait 125ch, il était le plus performant de sa génération. A ce moment, la presse auto est d’accord à l’unanimité: cette 320i est la meilleure berline du monde de sa catégorie (moteur 2.0l).

En 1977, le 6 cylindres apparait sur la 320/6 et la 323i

Avec la nouvelle conception du 6 cylindres, la BMW 320/6 et la 323i furent couronnées de succès dès 1977. Ces 2 modèles ont convaincu le public non seulement par leurs performances (la 323i avec moteur contrôlé électroniquement de 143ch) mais aussi par son châssis souple et performant. Du fait de sa compacité et de sa faible consommation, ce L6 était vu comme un modèle. Durant la fin des années 70, cette 323i est devenue culte, particulièrement de la part des conducteurs sportifs. Les tuners et préparateurs ont eu beaucoup de demandes sur cette série 3. Après la seconde moitié de sa durée de vie, le 4 cylindres révisé a vu le jour, avec ses 75ch.

Seconde génération: sportivité et arrivée du diesel (E30)

Même la série 3 d’entrée de gamme, sortie en 1982, avec son L4 de 90ch (sur 316) et son carburateur contrôlé électroniquement, avait une ambition sportive. Quant à eux, les 2 L6 disponibles étaient boostés par une injection directe. Le top-modèle 323i, sortant 139ch offraient des performances supérieures grâce à sa boite 5 innovante, sans parler de sa consommation: seulement 8.9l/100km, impressionnant à l’époque, en termes d’économie d’essence. En 1984, le nouveau 6 cylindres fut présenté, catégoriquement orienté vers une basse consommation pour un maximum de couple. La 325e développait 122ch de ce 2.7l, pour seulement 8.4l/100km. De plus, ce fut la première BMW équipée exclusivement avec un pot catalytique. Avec cette 325e, une nouveauté mondiale a été incorporée aux Séries 3: la gestion électronique du moteur. Cette technologie optimise alors l’injection du carburant et son mélange. Ce système, déjà employé en course en 1979, rendait le moteur plus souple et diminuait les pertes de carburant.

La 324d, premier diesel, vu le jour en 1985, avec son L6 de 86ch et sa conduite atypique d’un « mazout » sportif avec une conso de moins de 7.0l/100km, merci à l’injection contrôlée électroniquement!

L’année 1985 a vu naitre la mythique M3 E30, avec son 4 cylindres 2.3l de 200ch (version course)…certain en rêve encore, je l’avoue, moi aussi 😉

Troisième génération: performances en hausse, consommation en baisse et VANOS! (E36)

La troisième génération de Série 3, sortie en 1990, avait un nouveau 6 cylindres, notamment avec 2 arbres à cames et 4 soupapes. Un peu plus tard, le VANOS y fit son apparition (double VANOS), augmentant le couple et diminuant la consommation. Un nouveau L6 de 2.5l vit le jour, un diesel fort de 115ch, dans la 325td, remportant plusieures victoires jusqu’en 1993. Cette année là, la 325tds, avec son diesel turbo, crachait 143ch et prennait 10.4s pour faire un 0 à 100km/h. En 1995, le 6 cylindres fonte est maintenant un bloc d’aluminium. La 328i, forte de 193ch, est alors un des meilleur modèle, surtout avec sa conso de seulement 8.5l/100km.

Quatrième génération: encore plus « d’efficience » (E46).

Dans la 4e génération de Série 3, la 320d vit les débuts de l’injection directe diesel. Fort de 136ch, taquinant les 210 km/h, elle ne consommait que 5.7 l/100km. La plus grande innovation sur le L6 essence fut le double VANOS, offrant un meilleur couple: il était maintenant possible d’optimiser l’échange des gaz et la combustion par rapport à la charge demandée et la vitesse du moteur. A partir de l’année 2000, trois moteurs 6 cylindres étaient disponibles pour la série 3: l’actuelle 320i et les nouvelles 325i et 330i, successeurs de la 328i. Ce dernier bloc de 231ch servait de repère en therme d’élasticité, puissance, douceur et efficience (comme l’était celui de la 328i d’ailleurs). Le diesel est aussi devenu très bon: le L6 de la 330d, avec ses 184ch, 4 soupapes/cylindre, injection directe, turbo à géométrie variable et intercooler, correspondait parfaitement à ce que la 320d était. Grâce à l’utilisation du common rail (BMW étant précurseur de cette technologie), les diesels sont alors doux et puissants à la fois. Avec ses 6.7l/100km, la 330d était capable d’atteindre les 227km/h, très rare pour un diesel de l’époque.

La technologie VALVETRONIC, introduite en 2001, a prouvé son efficacité par l’augmentation de puissance et l’optimisation de la consommation d’essence.

Cinquième génération: encore plus de performances pour une consommation en baisse (E90).

A son lancement en 2005, la Série 3 était disponible en 330i, 325i, 320i et 320d. Les 2 nouveaux blocs, essence et diesel, offraient quelques nouvelles innovations technologiques. Le L4 diesel, avec son common rail dernier cri et turbo à géométrie variable, délivrait alors 163ch. Quant au L6, eux produisaient 258ch (330i) et 218ch (325i), avec un bloc en magnésium/aluminium de 161kg, une première mondiale pour des voitures de série!

C’est en 2007 que le premier 6 en ligne turbo-compressé (HPI et bloc alu) vit le jour dans la 335i. Celui-ci, avec ses 306 petits poneys et ses 3.0l, était tout à fait comparable à un 8 cylindres atmosphérique. L’alimentation est de type HPI, seconde génération d’injecteurs. Ces injecteurs piezo-électriques sont situés entre les soupapes, très proche des bougies, facilitant le mélange air/essence ainsi que la combustion.

Dans la série EfficientDynamics…

…BMW continue d’innover et de rester leader: de la 316d (115ch) en passant par la 318i (143ch) et la 335i, les performances sont au rendez-vous sans pour autant négliger la consommation de carburant. Le plus bel exemple est la 320d EfficientDynamics Edition: 163ch et une moyenne de 4.1l/100km…

Aujourd’hui, nous en sommes donc à la 6e génération de Série 3 (F30) et BMW ne s’arrêtera pas là! Preuve en est la nouvelle 328i et son L4 turbo: son petit bloc de 2.0l développe 245ch, 350Nm et ne consomme « que » 6.3l en moyenne. Et pour avoir toutes les explications techniques sur ce nouveau moteur, c’est par là!

Vous trouverez aussi plus d’information sur Wikipédia.

Et une rétrospective en vidéo:

http://youtu.be/Qsp9jRWRmWY

Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *