Depuis 5 générations, la Série 3 a connu une impressionnante carrière: de très bonnes ventes et surtout une grande présence en sport automobile. Depuis 35 ans, son châssis et son moteur ont donné une excellent réputation à BMW sur circuit. Avec leur retour en DTM dès cette année, BMW va pouvoir renouer avec son succès connu précédemment!
On commence fort avec la 320i pour la « BMW Junior Team »
La Série 3 est sortie depuis seulement 2 ans qu’elle fait déjà sensation sur circuit. Le but était de donner à BMW une image de sportivité. BMW Motorsport Gmbh, créé en 1972, a développé cette Série 3 dans le cadre de courses en Groupe 5, mêlant une régulation technique extrême. La voiture possédait un 2.0l, 4 cylindres, 4 soupapes/cylindre pour en tirer 300ch. Equilibrées, les 3 voitures exclusives à la BMW Junoir Team (Manfred Winkelhock, Marc Surer et Eddie Cheever) ont gagné toutes les attentions lors du grand prix de Belgique le 13 mars 1977. Mais quand une des 3 voitures engagées est venue en tête, la sensation a été merveilleuse! La Série 3 sort enfin de son livre pour atterrir sur circuit!
Depuis cette première saison, la route de la victoire est toujours tracée par une BMW Série 3. Utilisée dans plusieurs championnats nationaux, le gagnant était alors habituellement un pilote de BMW. Jours après jours, les meilleurs pilotes comme Hans-Joachim Stuck ou Ronnie Peterson ont démontré tout leur talent à bords de cette bavaroise.
En 1978, le championnat allemand fut gagné par une Série 3 turbo, préparée par Schnitzer (localisé à Freilassing, en Bavière). Et c’est complétement par hasard que ce moteur 1.4l de 410ch a encouragé le développement de cette technologie: on peut même dire que ce moteur a été le précurseur de celui qui a fait gagner Nelson Piquet en 1983, devenant le premier champion du monde « turbo » avec sa BMW Brabham. Ce chapitre spectaculaire du Groupe 5 s’est clôturé en 1982…mais un nouveau est sur le point de s’ouvrir pour BMW…
BMW M3: la meilleure voiture de tourisme du monde!
En plus des décapotables, breaks, tourismes, compactes, diesel et 4 roues motrices, une nouvelle version spéciale vu le jour: la BMW M3. En 1987, personne n’a su prévoir que ce modèle serait alors la meilleure voiture de tourisme! L’idée a été de créer une voiture basique avec tout le potentiel pour en faire un modèle de course aux normes du Groupe A. Pour cela, 5000 modèle devaient être construit dans l’année. Le problème principal était le moteur. Là, BMW M a eu recourt à une astuce déjà utilisée dans le passé: un exclusif 6 cylindres équipait déjà les M1 et M635CSI, il a « juste » fallu le rétrécir de 2 cylindres. Le résultat a été un L4 de 2.3 litres déployant 200ch, catapultant directement ces M3 dans le secteur sport automobile. En 1987, à la suite de plusieures victoires de la 323i, la M3 forte de 300ch en version course, rafla tous les titres qui pouvait être gagnés! De 1987 à 1992, pas un WE ne s’est écoulé sans que Munich ne reçoive un rapport sur la victoire d’une M3 dans le monde. Que ce soit en Australie, Finlande, France, Hollande ou Allemagne, les pilotes de M3 remportaient les titres partout, incluant même une victoire dans un rallye. Dans le championnat DTM, seule, la M3 a été forte de 40 victoires et de plus de 150 classements dans le top 3.
Une mention spéciale aux titres de championnats européens et mondiaux, notamment aux bagarres des 24H du Nürburgring-Nordschleife et à Spa-Francorchamps. Pour résumer, la bataille fût rude entre Roberto Ravaglia, Johnny Cecotto, Steve Soper, Emanuele Pirro et Joachim Winkelhock (les plus connus) et est aujourd’hui un classique du sport automobile.
Sur la route du succès avec un L4, un L6 et un diesel
La carrière sportive de la 3e génération de Série 3 fut caractérisée par son déploiement dans plusieurs pays et championnats, dont certain avaient une régulation vraiment différente.Par exemple, de 1993 à 1998, des véhicules avec des modifications et moteurs différents étaient sur la grille de départ. On retrouvait alors des BMW quasi « stock » au niveau châssis mais avec un L4 2.0L de 300ch jusqu’à des M3 hyper préparées. Ces Séries 3 ressortaient toujours de la compétition, quelles qu’en soit les courses (gros succès en Asie, Australie et Amérique du sud). Quoiqu’il en soit, un évènement majeur a mis de l’ombre à ces victoires: celle de la 320d (200ch) aux 24 heures du Nürburgring en 1998 qui a franchit la ligne d’arrivée en gagnante!
La course à la victoire dans le Championnat Européen
Comme les 3 dernières générations de Série 3, cette 4e servira encore de base pour les courses tourismes et endurance. En plus des championnats nationaux, celui Européen et Mondial intéressait aussi BMW. Depuis 1999, BMW Motorsport Gmbh développait la 320i, poussée par un 6 cylindres 4 soupapes, initialement de 200ch (puis de 250ch), qui allait devenir une garantie de succès sur circuit. Ces Série 3 élevaient BMW au titre des meilleurs pilotes et constructeur. L’année 2005 fut le la meilleure saison, BMW gagnant le nouveau Championnat du Monde avec la 320i d’Andy Priaulx. La seconde arme de cette 4e génération de BMW était la M3 GTR, qui a remporté facilement les courses d’endurance, dont la American Le Mans Series.
Le futur est déjà là!
Comme précédemment, la nouvelle et 5e génération de Série 3 s’est intéressé à la M3 et à celle de production. Encore une fois, elles vont concourir en tourisme et endurance. La 320i est maintenant équipée d’un 4 cylindres. Pour les 24H nationales et internationales, BMW offre quelque chose d’énorme: la puissante M3 GT2! (gagnante du Eiffel Classic 2010, avec plus de 200 participants, championne du monde en 2006 et 2007, seconde au Nürburgring en 2011, 3e aux 24h du Mans et meilleur constructeur en 2010 dans l’ALMS).
Demain, BMW sera présent au championnat DTM, avec 3 équipes et la BMW M3 DTM! Mi-juillet 2011, ce concept car a été présenté à la presse: monocoque en fibre de carbone renforcée de plastic, V8 atmosphérique de 4l, puissance limitée à 480ch, accélération de 0 à 100km/h en 3s, vitesse max de 300km/h. Deux pilotes ont déjà été sélectionné: Andy Priaux et Augusto Farfus. On a hâte d’y être!
dommage que « tonton Greg » ne sache pas accorder les verbes ni les noms !